Bonne nouvelle pour certains : râler et critiquer les autres serait bon pour la santé !
Germain Roncari, hypnothérapeute et sophrologue dans le sud de la France a écrit aujourd’hui ceci :
« Parfois je me dis que certaines personnes ont des comportements parfois très contradictoires. Elles désirent une chose mais ne font rien pour l’obtenir. Elles critiquent, râles tout en restant passives et en provoquant parfois les attitudes qu’elles jugent inacceptables.
Il y a peu j’écoutais une émission qui parlait de l’audimat à la télévision. Beaucoup de gens se plaignent de la médiocrité des programmes présentés. Une chaine comme Arte était vantée pour sa différence et son côté culturel très intéressant.
Nous pourrions croire que cette chaine fait un carton au niveau de l’audimat, et bien non ! Ses scores sont très faibles et alors que toutes les émissions de téléréalité tant décriées font un carton !
Il semble que pour ces personnes râler et critiquer apporte un plaisir intérieur. C’est une réalité et dans les relations humaines nous observons souvent le bien-être que cela fait de se retrouver dans un groupe de personnes qui critique un bouc émissaire.
On se sent reconnu et protégé et on déverse un peu sur l’autre toutes nos peurs et craintes refoulées.
Peut-être que râler et critiquer autre chose nous apporte effectivement ce bien être. C’est vrai que parfois on se sent mieux quand un de nos amis est dans une merdre noire. Cela nous renvoie à l’idée que notre situation n’est pas si catastrophique.
Alors la prochaine fois que vous râlez ou que vous critiquez, demandez-vous quel avantage vous en tirez, quel bien-être vous ressentez à être ainsi. »
Ok ! mais êtes-vous certain que râler soit si positif pour vous et pour les autres ?
Christine Lewicki, auteure de « J’arrête de râler », est coach d’entreprise, elle vit à Los Angeles où elle a découvert la psychologie positive et l’impact réel que peut avoir sur notre bonheur, notre santé et notre quotidien une façon différente d’appréhender les choses. Elle n’en est pas si sûre ! C’est pourquoi elle a lancé ce défi, 21 jours sans râler.
Le défi consiste à passer 21 jours consécutifs sans râler. Pas si simple n’est-ce pas ? Et pourtant, étant donné les bienfaits que cela procure, il le faudrait !! Vous en sentez-vous capable ? Voici quelques astuces pour réussir ce défi :
Décider consciemment que râler n’est plus une option
Il faut avoir vraiment envie d’y arriver. Sinon, vous penserez toujours que vous aviez une bonne raison de râler. Le tout est de prendre conscience qu’il s’agit d’une habitude dont il faut se sevrer tout comme arrêter de grignoter entre les repas par exemple !
Ne jamais baisser les bras en cas de rechute
Il y a des choses à apprendre de chaque fois. Qu’est-ce qui me fait râler ? Quelle est la solution pour ne pas me retrouver dans cette situation demain ? Peu importe que cela vous prenne 21 jours ou cinq ans pour y arriver, chaque jour passé sans râler sera de toute façon meilleur que le précédent.
Identifier sa râlerie réflexe
« Je suis fatigué », « ça me saoule », « j’ai mal au dos »… C’est notre râlerie la plus récurrente. La mienne, c’était « Ras le bol de servir de bonne ! ». Il est important de comprendre ce qui se cache derrière : moi, ce qui me faisait râler, ce n’était pas tant le désordre, mais le manque de coopération familiale : si je ne rangeais pas, personne ne le faisait à ma place.
Avoir le mot juste
Bien-sûr, on a le droit d’exprimer du mécontentement, de ne pas être d’accord. Mais en ayant le mot juste. Avoir le mot juste, c’est aller vers la personne concernée et avoir le courage de lui exprimer clairement les faits et en quoi ils nous dérangent, sans attendre que « le vase déborde ». Ensuite, il faut réussir à formuler une demande précise calmement.
Relativiser
Il est très apaisant de ne pas faire une montagne de petites choses. La première question à se poser, c’est « est-ce que j’ai un problème ? ». Si oui, comment puis-je le résoudre ? Si non, il faut savoir lâcher prise.
S’autoriser à ruminer… mais en silence
Il n’est pas possible de contrôler notre réaction interne et nos émotions face aux frustrations que nous pouvons rencontrer. Après, nous pouvons choisir d’exprimer notre frustration… ou non. Dans le premier cas, en la mettant en mots, elle devient notre petit drame et nous finissons par croire ce que nous disons : que personne ne nous aide jamais, que les autres sont des fainéants… Dans le second, en choisissant de ne pas l’évoquer, on la considère pour ce qu’elle est : une simple frustration. Elle peut alors passer, comme un nuage.
Essayez donc ce défi quelques jours et laissez-moi en commentaire vos ressentis. Et si vous connaissez quelqu’un qui ne fait que râler, partagez-lui cet article 😉